Alors qu’une loi visant à renforcer la prévention santé au travail, vient d'être promulguée, les entreprises doivent se préparer à assumer de nouvelles responsabilités. Au delà du caractère obligatoire de certaines mesures, cela constitue pour chaque employeur une occasion unique de mettre en place une véritable politique du care au service de tous les salariés.
La crise sanitaire a favorisé l'émergence de nouveaux facteurs de stress potentiel : liens sociaux distendus à cause du télétravail, nouvel équilibre difficile à trouver, répercussions économiques qui accentuent la pression sur leurs salariés et la peur des plans sociaux... De plus, le distanciel rend plus difficile la détection des signaux de détresse psychologique. Le mal-être en entreprise gagne du terrain !
En effet, selon une étude Opinion Way (réalisée au mois de mai 2021), près d’un salarié sur deux (44%) se dit en détresse psychologique, et 2 millions de salariés présentent un risque de burn-out, un chiffre qui a doublé en une année de crise sanitaire. Ces chiffres donnent le ton de l’impact de la COVID-19 sur la santé mentale des salariés, qui reste encore mal connue, imprécisément mesurée, et surtout insuffisamment considérée.
Dans ce contexte historique de crise, l’engagement des employeurs vis-à-vis de la santé des salariés est plus que jamais déterminant. En effet, toujours selon une étude Opinion Way (réalisée au mois d’avril 2021), 76 % des salariés estiment que « l’employeur est garant de la santé mentale de ses équipes ».
La loi “pour renforcer la prévention en santé au travail” a été promulguée jeudi 22 juillet. À travers ce texte, les parlementaires permettent un décloisonnement entre santé publique et santé au travail. Avec le concours des entreprises, l'objectif est "d'aller vers un système de prévention plutôt que de réparation ». A ce titre, les missions des services de santé au travail (SST), qui deviennent les services de prévention et de santé au travail (SPST), sont étendues (impacts du télétravail, mise en place d'une cellule pluridisciplinaire,...).
Les risques psycho-sociaux font partie intégrante de l’état de santé global des salariés. Burn-out, dépression, troubles anxieux... Le rôle de l’entreprise vis-à-vis de la santé mentale de ses salariés est donc amené à évoluer.
Au travers cette nouvelle loi, particulier et employeur auront dorénavant l'obligation d'adhérer à un service de prévention santé au travail.
Il en va de la santé au travail comme de la santé en général, il ne faut pas se contenter d'une médecine curative qui agit lorsque mal est fait.
Le coût pour l'entreprise lorsque le mal est fait est à la fois direct (impact sur la motivation et la productivité, accident du travail, absentéisme...) mais aussi indirect (réputation de l'entreprise).
Agir en prévention permet de détecter les problèmes en amont avant qu'ils ne viennent déstabiliser l'organisation.
Alors que la rentrée approche à grands pas, les entreprises préparent la reprise de leurs salariés. La prévention santé en entreprise devient l'objet de toutes les attentions. Après une année marquée par le COVID-19, il devient évident que la santé au travail est amenée à évoluer.
Un article publié par Maddyness dresse une liste des "10 startups qui prennent soin de la santé mentale des salariés". Parmi elle la solution prevana.fr aide l'entreprise (et les personnes en charge : DG, DRH, équipes de préventions des risques...) à savoir où elle en est, afin d'organiser une ou plusieurs réponses tactiques, et suivre l'efficacité des mesures mises en œuvre.
Notre méthodologie s'articule en 4 étapes:
Mesurer l'impact des mesures mises en place
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